Les termes officiellement francisés dans le secteur des nouvelles technologies

Date : Tags : ,

Le secteur des nouvelles technologies est un domaine en proie à une évolution constante et sur lequel l’influence de la langue anglaise est prédominante. Cela est notamment dû au fait que la plupart des nouveaux concepts et des innovations sont souvent d’origine anglo‑saxonne.

Pour faire face à ce phénomène, la France a mis en place un processus de francisation des termes techniques afin d’éviter une trop grande présence d’anglicismes mais aussi pour faciliter l’accès de la population française non anglophone aux nouvelles technologies. Ce processus, soutenu par des organismes comme la Commission d’enrichissement de la langue française, a pour objectif de créer des versions françaises de termes étrangers ce qui a donné naissance à un certain nombre de mots et expressions qui se sont vus officiellement francisés dans le secteur des nouvelles technologies.  Dans son rapport de 2023, publié le 26 juin 2024, la Commission présente les 300 termes et définitions publiés au Journal Officiel pour l’année passée. Ces termes ont été repris dans la base de données FranceTerme, qui en compte désormais plus de 9 000.

La francisation : un défi pour les linguistes 

Ce processus de francisation nécessite une coopération entre des linguistes, des spécialistes du domaine concerné, des membres de l’Académie Française bien sur, ainsi que des représentants de la société civile. En travaillant de concert, ils sont capables d’évaluer la pertinence de certains termes étrangers afin d’en proposer une version française qui soit à la fois claire et précise en ce qui concerne la terminologie, mais aussi simple d’utilisation pour la population française. L’objectif étant de proposer un équivalent français qui puisse s’incorporer de manière naturelle dans la langue française.  

Exemples de termes francisés

Il existe déjà plusieurs termes d’origine anglo‑saxonne dans le secteur des nouvelles technologies qui ont été officiellement francisés et qui sont régulièrement utilisés dans la langue française. En voici quelques exemples :

Hashtag : mot‑dièse

Crawler : Collecteur

Big data : Mégadonnées

E‑mail : Courriel (La contraction des mots « courrier » et « électronique »)

Malware : Logiciel malveillant  

Chat : Clavardage (Désigne la communication instantanée via une messagerie électronique, et formé à partir des mots « clavier » et « bavardage »)

Podcast : Balado ou Baladodiffusion (formé à partir des mots « balade » et « diffusion » pour mettre en avant l’aspect mobile du média)

Phishing : Hameçonnage

Ransomware : Rançongiciel (Contraction des mots « rançon » et « logiciel » pour mettre en avant la méthode utilisée par ce type de logiciel malveillant)

Community manager : Animateur de communauté

Thumbnail : Imagette

Toner : encre de poudre

On le voit parmi ces quelques exemples, si certains mots ont été rapidement intégrés à nos habitudes de communication, d’autres en revanche continuent et continueront de faire de la résistance pour intégrer notre belle langue française !

Une question ? Un besoin de traduction ? Contactez nos équipes via le formulaire, par email à l’adresse info@auteuil-traduction.com ou encore nos réseaux sociaux Facebook, Instagram et Twitter.

Auteuil Traduction, une entité du Groupe AE‑T.

À lire également

Date : Tags :
Dans un monde de plus en plus interconnecté, les termes "plurilinguisme" et "multilinguisme" sont souvent utilisés de manière interchangeable pour décrire la maîtrise de plusieurs langues par un individu ou une société. Cependant, il existe des nuances importantes entre ces deux concepts. Dans cet article, nous allons explorer les différences entre plurilinguisme et multilinguisme, ainsi que leur impact sur la diversité linguistique et culturelle.
Date : Tags :
Vous vous demandez certainement si vos Conditions Générales de Vente doivent être traduites dans toutes les langues des pays dans lesquels vous proposez vos services. Rappelons que les Conditions Générales de Vente et d’Utilisation (CGV/CGU) constituent la base de la négociation commerciale. Elles permettent de protéger le fournisseur, qui pourra définir les règles de la relation avec le client une fois le contrat de vente ou de service passé et également de renforcer la satisfaction clients ou rassurer vos prospects.
Date : Tags : ,
La pharmacovigilance a pour objet la surveillance des médicaments et l'évaluation, la prévention et la gestion du risque d'effet indésirable résultant de l'utilisation des médicaments. Les règles qui lui sont applicables sont définies par les articles R.5121-150 à R.5121-201-8 du code de la Santé publique .
Un rapport de pharmacovigilance sert donc à rendre compte de l'observation, de l'analyse et de l'évaluation des effets indésirables ou des risques liés à la prise d'un médicament. Il est habituellement rédigé par des professionnels de la santé, des laboratoires pharmaceutiques ou des autorités sanitaires. Les rapports de pharmacovigilance sont fondamentaux pour garantir la sécurité des patients. Ils contribuent également à l'amélioration continue des produits pharmaceutiques. Ils sont souvent transmis aux autorités de santé (comme l'Agence Européenne des Médicaments ou l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) qui se chargent du suivi et de l’évaluation.