Traduction : les 5 pièges à éviter !

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Lorsque vous faites traduire vos documents, faire appel à un traducteur professionnel est fondamental. Durant le processus de traduction vos documents passeront par une étape de relecture rigoureuse car voici les 5 pièges que le traducteur doit éviter pour que votre traduction soit conforme au texte initial.

L’OMISSION

L’omission est un oubli souvent volontaire de traduction dû aux difficultés posées par le document au traducteur. Celui‑ci voulant éviter de trop nuire au sens général du document, il omet sciemment de traduire le passage ou le mot concerné. Cependant cela reste une erreur qui peut avoir des conséquences préjudiciables pour vous si ce passage était important, en cela c’est une véritable trahison du traducteur. Beaucoup de documents juridiques portent d’ailleurs la mention « sauf erreur ou omission ».

LE FAUX‑SENS

Le faux‑sens est une erreur relative à la véritable signification d’un mot. Cette erreur de sens peut avoir des conséquences plus ou moins importantes en fonction du mot en question et de son taux de présence dans le document.  Si les différents logiciels et programmes de traduction ne sont pas fiables, c’est justement à cause de ce problème.

LE CONTRESENS

A ne pas confondre avec le faux‑sens, le contresens est une erreur d’interprétation sur l’ensemble d’une phrase ou d’un paragraphe.

Le contresens engendre une traduction contraire au sens initial d’un texte. Il s’agit d’une faute sérieuse, voire grave, selon l’ampleur du texte impacté.

 

LE BARBARISME

 Issu du latin barbarismus (expression vicieuse) et du grec barbaros (étranger), le barbarisme consiste à écrire un mot déformé ou qui n’existe pas dans la langue que l’on cible. C’est une erreur qui provient souvent de lacunes en vocabulaire. Ils peuvent même être commis par des natifs de la langue au quotidien. En français vous avez surement déjà vu quelqu’un écrire « empruntes digitales » au lieu de « empreintes digitales ». Si dans la vie de tous les jours, un barbarisme peut faire sourire, il peut néanmoins avoir un impact très négatif sur votre image professionnelle.

LE SOLÉCISME

Pour Chateaubriand, « un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. »

Ainsi, si le barbarisme est une faute d’orthographe, le solécisme est quant à lui une faute de syntaxe. La meilleure illustration en est peut‑être la phrase culte de La guerre des boutons : « si j’aurais su, je serai pas venu. »

Le mot solécisme, issu du latin soloecismus, provient de la ville de Soles en Asie mineure dont les habitants avaient la réputation de massacrer la langue grecque lorsqu’ils la parlaient.

Évidemment, outre ces cinq pièges de la traduction, le traducteur ne doit pas commettre des fautes d’orthographe, de conjugaison et de syntaxe ! Pour des traductions de qualité, contactez nos équipes !

 

 

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